« Participer à la mission de l’Eglise est une nécessité
qui incombe à tous les fidèles du Christ. »[1]Dans l’Eglise chaque baptisé a sa part de
responsabilité pour participer à la mission
que le Christ a confiée à son Eglise.
Les ministres ordonnés comme serviteurs du Christ ont la mission d’être pasteurs de la communauté
ecclésiale pour la gouverner, la sanctifier par la célébration des sacrements
et l’enseigner par la parole de Dieu. Par contre, les fidèles laïcs ont la
mission d’animer et de sanctifier les réalités temporelles avec l’esprit
évangéliques. Leur mission prend une
coloration particulière par leur
présence dans la vie familiale, leur insertion professionnelle et leurs
engagements dans la vie sociale et politique.
« Derrière le problème de l’engagement du
prêtre africain qui fait l’objet principal de notre analyse, des questions
essentielles se profilent et surgissent comme champs pour la réflexion et
chantiers pour l’action. Elles concernent à la fois les orientations de fond,
les valeurs de base, les utopies d’ensemble et les structures sociales que
l’Evangile est appelé à promouvoir et à
fertiliser sur nos terres d’Afrique. Même si depuis que nos pays africains sont
indépendants, ces questions taraudent nos consciences et traversent tous nos
débats, l’heure est venue de les penser à nouveaux frais et d’y répondre de
manière claire et novatrice. »[2]
« Il est question de savoir la relation que la foi
chrétienne, en général, et le sacerdoce, en particulier, dans sa dynamique
entretient avec la gestion et l’organisation des pays africains dans leurs
préoccupations les plus profondes en matières de transformations des mentalités
et de promotion de nouvelles espérances.[3]
[1]
NGANDU KABUMVUBUENDE, Engagement sociopolitique des fidèles laïcs à norme du
canon 225 CIC/1983, Extrait de la thèse de doctorat, thèse n° 669, Rome,
Université Pontificale Salésienne, Faculté de droit canonique, p. 1-2.
[2]
Kä MANA, Préface, in DJEKERE J C., L’engagement politique du prêtre noir,
Paris, Karthala, 2001, p. 9.
[3]
Ibid. p. 9.
merci au frère Arnold (CPCR) pour cette belle réflexion qui a intéressé l'assemblée!!!
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